Le char des Andalouses ...
en 2016
LES (RIZ)CHESSES DES ALPILLES
"Avec la Fête au Moulin, le Club Taurin Paul Ricard les Andalouses rend un hommage champêtre aux Richesses des Alpilles, leurs fragrances, leurs arômes, leurs produits gorgés de soleil et leurs paysages enchanteurs.
Avec, comme image de marque, maintes fois démontrée, l'adresse des concepteurs et réalisateurs des chars qu'il présente. Ici, comme à chaque fois, tout est fabriqué maison à partir de matériaux de récupération qui sont détournés, contournés, peints, décorés grâce aux petites et aux grandes mains de bénévoles fiers, à juste titre, de la belle ouvrage réalisée dans la joie, le plaisir partagé et la convivialité. Ils ont travaillé de longues semaines, de nombreuses soirées.
A présent, c'est repos ! Au pied du moulin qui continue de tourner pour produire la farine ensoleillée de Provence, les paysans dînent (seuls les parisiens déjeunent à midi), dans un environnement paradisiaque au milieu des oliviers, des pins, enivrés par les puissantes odeurs du thym, du romarin et de la lavande que butinent les abeilles, bourdonnant de leurs incessantes allées et venues autour de la ruche. Au menu quelque lièvre chassé dans la campagne et naturellement parfumé aux herbes de Provence. Mis en civet il est accompagné de cet incomparable riz de Camargue poussé pas loin de là vers Arles et les Saintes Maries de la Mer. Sur la table, un bouquet de saladelle annonce une année riche de promesses de récoltes et de soleil. Il fait beau, il fait chaud. Si on se faisait un petit pénéquet pour digérer ?"
En septembre 2015 ...
cliquer sur les photos pour les agrandir ...
en 2015
LES MOULINE-RIZ DE DAUDET A CERVANTES
Les Andalouses invitent cette année à une pérégrination dans le temps et dans l'espace, placée à l'ombre des ailes des moulins de Fontvieille et de la Mancha en Espagne
Un voyage original et totalement novateur depuis le monde onirique et chimérique imaginé il y a 400 ans, par Cervantès* pour stigmatiser certains comportements de ses contemporains vers un monde de poésie où chantent les cigales si souvent célébrées par Alphonse Daudet, dont on fête cette année le centenaire de la parution des Lettres de Mon Moulin.
Là-bas, Don Quichotte, le chevalier à la « Triste Figure » fantasme sur une chevalerie morte et dépassée, aux côtés de Sancho Panza, l'homme du peuple au bon sens dont son maître est totalement dépourvu.
Ici, en Provence les villageois solidaires reviennent apporter leur grain à moudre chez Maitre Cornille, réduit au désespoir par l'irruption dans sa vie de la modernité industrielle sous forme d'une minoterie qui lui vole ses clients.
Une double image qui a excité l'imagination et inspiré le talent des architectes talentueux et petites mains du Club taurin Paul Ricard Les Andalouses qui a voulu pour ce défilé des Prémices du Riz et en cette année arlésienne dédiée à Alphonse Daudet apporter, à son tour, un peu de son grain à moudre.
Et si Maître Cornille* et son âne, le curé de Cucugnan,*
le Sous Préfet aux champs*, la chèvre de M Seguin *et son pâtre, Tartarin*, ainsi que de belles et réelles arlésiennes* rencontrent dans une intemporalité jubilatoire,
El Quijote* et sa Rossinante, Sancho Panza *et son âne,
Dulcinéa et sa duègne*, un Hidalgo*, les paysannes de la Mancha*,
ce n'est pas à cause de l'élixir du Père Gaucher*,
mais bien parce que le club taurin Les Andalouses tisse inlassablement les liens entre Provence et Espagne, revendiquant fièrement ses 2 cultures fondatrices.
Lorsqu'on sait, que tout a été créé à partir de rien : une maquette née de l'imagination audacieuse et du talent des concepteurs, des ferrailles qu'il a fallu tordre et souder, des planches, des morceaux de tissus à assembler, des costumes pour beaucoup « faits maison » le tout exécuté par des techniciens de qualité aidés des petites mains indispensables aux finitions, on imagine le nombre d'heures passées pour en arriver à cette réalisation.
Le tout dans une ambiance de bonne humeur, de convivialité, de partage.
Un VRAI REGAL - Un VRAI BONHEUR ! ! !
CTPR LES ANDALOUSES
* personnages présents sur et autour du char
le 3 octobre 2015
Char des ANDALOUSES
remise des prix
Mas St Pierre-La Christalide
Les Andalouses,
brillamment 3ème
et plus si affinités ...
En 2014, le Salve ma(riz)a
Le Club taurin Paul Ricard Les Andalouses est devenu un fidèle du défilé des Prémices du Riz pour marquer à la fois son attachement à la culture et aux traditions régionales et provençales ainsi que son implication dans les manifestations de la ville qui en témoignent.
Sans pour autant oublier sa vocation qui est non seulement de vivre sa passion pour la culture andalouse mais aussi de jeter un pont entre deux régions que beaucoup d'éléments rapprochent : la tauromachie, certes, mais aussi un attachement profond des citoyens qui y vivent à leur culture, leurs traditions et leur environnement naturel qui ont constitué, au fil des siècles le socle sur lequel ils se son structurés.
Le char des Andalouses nommé "SALVE MA ( RIZ )A " pour les besoins de la cause, auquel s'est d'ailleurs associé l'association Passion Sévillane de Raphéle est le symbole de cette volonté et la suite logique du parallèle qui s'est instauré à la bodega de la féria du riz, à l'église des Frères Prêcheurs puis à la salle Henri Comte, avec la présentation de costumes andalous à travers les époques et/ou les circonstances et qui devrait se poursuivre l'année prochaine.
C'est aussi, l’occasion de faire connaître ou de rappeler aux arlésiens ce qu'est ce pèlerinage du Rocio, le plus grand d’Espagne, consacré à la "Dame (Vierge) de la Rosée" qui apparut un beau matin du XVè siècle dans ie village éponyme de la commune d’Almonte (province de Huelva) où, en mémoire de cette apparition, l'on a élevé un monastère et dont se revendiquent nombre de confréries à travers le monde.
Les 3 jours du week end de Pentecôte sont dédiés "Nuestra Señora del Rocio" qu'on connaît sous divers noms, Bianca Paloma (Blanche Colombe), La pastora (Bergère), La Reina de las Marismas ( Reine des marais).
On arrive a Ei Rocio en costume flamenco, à pied, à cheval ou en chariots décorés, chaque confrérie suivant le porteur de son Simpecado (son étendard- ou une statue de vierge), on campe en plein air, on chante, on danse au son des guitares et des coplas avant de se rendre, le dimanche, aux offices religieux.
Puis, le soir venu, la tradition veut que les pèlerins s'emparent de la Vierge en franchissant la grille de l'autel (salto de la verja) de l’Ermitage où elle réside et qu‘on la promène ensuite, portée sur les épaules des pèlerins dans tout le village.
En 2013, a Mé(riz)dienne / la sieste ...
Inspiré de l’œuvre de Van Gogh « La méridienne ou la sieste »
Lorsque Vincent Van Gogh arrive en Provence il est subjugué par les couleurs méridionales, et donne libre court à sa passion pour les jaunes, les verts, les bleus les plus vifs et les plus purs, les courbes tourbillonnantes sous le Mistral qu'il découvre et qui nourrissent son appétit d'artiste insatiable.
C'est à Arles où il ne résida cependant que peu de temps, qu'il sera le plus prolifique.
Les Andalouses ont imaginé un parcours initiatique et vraisemblable selon lequel depuis l'Hôtel Dieu (espace Van Gogh actuel) où, déjà imprégné des luxuriances du jardin qu'il avait sous les yeux, il avait trouvé refuge, il porte ses pas jusqu'à la plaine de la Crau vers les ruines de Montmajour.
C'est d'abord aux Alyscamps qu'il pose son chevalet séduit par les jaunes éclatants de soleil qui illuminent les peupliers gardiens des sarcophages de la nécropole paléochrétienne.
Puis, enthousiasmé par cette nature en pleine explosion lumineuse, il quitte la ville, longe les champs de blé où la moisson bat son pleinet croque avec gourmandise un couple de paysans endormis sur les gerbes qu'ils viennent de lier à l’ombre d’une meule.
C'est l'heure chaude du jour, celle où le chant des cigales et des criquets accompagnent une méridienne bien méritée.
Le groupe accompagnant le char est composé de membres des ANDALOUSES , de membres du personnel de la Régie REGARDS, et de membres du groupe des vieux vélos de St Etienne du Grès.
En 2012, d'Arles à Granada en suivant le lion, la route du riz passe par Valencia ...
AUX LIONS DE GRENADE
LA ROUTE DU RIZ PASSE PAR VALENCIA …
Des liens importants ont toujours existé entre la Provence et l’Espagne, jusqu’à nos jours et de nombreux points communs perdurent à l’instar de l’emblème du lion.
Il symbolise Arles depuis l’époque romaine. il devient blason de la république d’Arles en 1131.
Il est présent au moyen âge, quand il est associé au courage et à la vaillance des ordres chevaliers, mais aussi parfois au démon.
Il devient « torero » avant l’heure en l’honneur de Charles IX roi de France en décembre 1564 lors qu’il combat un taureau
Plus près de nous, il a été choisi pour ornement du pont sur le Rhône lors de l’avènement du chemin de fer à Arles au XIXème siècle.
Nous retrouvons le lion, en lointaine Andalousie à l’Alhambra de Grenade où Muhammad V fit construire la cour des Lions, entourée d’une galerie supportée par 124 fines colonnes de marbre.
Ces lions auraient été dérobés par les maures dans une villa de la péninsule ibérique et ramenés à Grenade pour décorer l’Alhambra – Ils seraient d’art juif du XIème siècle et représenteraient les 12 tribus d’Israël.
Le Club des Andalouses a donc souhaité présenter par ce lien, ces 2 régions porteuses de cultures partagées, en n’oubliant pas dans ce parcours, le rôle essentiel tenu en Camargue, par les saisonniers espagnols, en particulier de la région de Valencia.
Ils ont grandement contribué au développement de la riziculture dans notre région. Et force est de constater que la Paëlla est de nos jours le plat favori et incontournable des grands moments de convivialité et festifs des ferias, des ferrades et autres évènements familiaux, ou amicaux.
Le char des Andalouses retrace ce parcours:
Les LIONS D’ARLES surplombant une alège à voile latine sur le Rhône : « l’Hustache », aux pieds desquels se retrouvent les mireillettes, gardianouns et autres arlésiennes et provençaux.
La légendaire PAELLA et le panier d’oranges. La région valenciana est représentée par une « Fallera » avec son très beau costume authentique traditionnel de Valencia et d’ un groupe de « Huertanos » - en costume plus simple venant de la région maraichère et de l’Albuféra (terre de riz) du pays valencian.
La fontaine de la « COUR DES LIONS » de GRANADA , entourée de ses colonnes, avec ses incontournables andalouses et andalous.
C’est ainsi que « la boucle est bouclée »
En 2011: Cocarde Riz Andalouse ...
des danseuses de sévillane, ... C'est dans le cortège qu'on pouvait les croiser de Trinquetaille au boulevard des Lices, le soir du 17 septembre et le lendemain matin. Ce 29ème Corso des Prémices du Riz fut particulièrement réussi ...
En 2010, Les Andalouses rient en Féria ...
La construction
Le démontage
